samedi 29 février 2020

Sur nos lèvres... #12

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Disclaimer : Nous avons reprit l'univers The Mortal Instruments créé par Cassandra Clare et la série Shadowhunters. Mais pour le bien de notre histoire et y intégrer nos personnages nous avons du modifier un peu l'univers et l'histoire originale. 


Sur nos lèvres...
Une fiction à 4 mains par Demi et Marion
Un titre proposé par Emy


(Point de vue Eadlyyn)
Cet après-midi, je prends mon poste au magasin à 14h en espérant que l’affluence soit faible pour que je sois envoyée travailler dans les rayons. Je n’ai pas la motivation de rester assise pendant plusieurs heures. Je sens que j’ai besoin de bouger et de ne pas me concentrer surtout.
Je sais que si je reste à mon poste initial aujourd’hui mon esprit va gamberger vers Jace et mes sentiments naissants.
Je lui ai envoyé un message avant de commencer et il m’a simplement répondu « Je dois travailler ce soir, réprimes tes envies. X ». Que je réprimes mes envies… Si il savait que je l’ai contacté simplement pour avoir sa présence… Car oui, nouveauté du moment : Il commence à me manquer quand je ne le voit pas quelques jours. Superbe. Il va vraiment falloir que je trouve une solution pour passer à autre chose.

Je fais fuir mes pensées et salue mes collègues, me parant de mon grand sourire des beaux jours. Elles n’y voient que du feu. Ouf !
En m’installant à mon poste je constate avec joie que les clients se font rares pour le moment. Voyant que mes collègues se débrouillent aisément sans moi je demande directement à la responsable si je vais « voir ailleurs si j’y suis », comme j’aime bien leur dire. Elle me répond que oui et je vais rapidement en réserve pour trouver quelque chose à faire.
Mon service commence plutôt bien, mais quelques heures après je suis appelée en caisse pour débloquer un peu. J’y vais, donc, et comme si mon moral assez bas ne suffisait pas, je dois faire face à des clients désagréables ou qui me prennent pour une moins que rien. J’espère ne pas rester là trop longtemps et retourner à mes occupations précédentes.
Ma bonne étoile doit être présente car quelques dizaines de minutes seulement après, on me demande de retourner en rayon. Je m’exécute avec joie.

Une fois l’heure de fin de poste arrivée je sors du magasin, avec hâte de retrouver mon appartement. Je prends donc le métro, en direction de chez moi.
Une demi heure plus tard je pousse enfin la porte d’entrée. Dès que je franchis le seuil je me sens mal. Comme une oppression au niveau de la poitrine.
C’est la première fois que je ressens une telle sensation en entrant dans mon appartement. Comme si quelque chose n’était pas normal.
Je regarde la pièce autour de moi, chaque meuble est à sa place, chaque objet également. Rien a bougé.
« Non mais tu divagues ma fille… La porte était fermée à clés quand tu es arrivée », je pense. Je décide donc d’ignorer mon mal être et je referme la porte derrière moi.
L’oppression se fait immédiatement plus présente. Comme si le fait que je ferme mon appartement faisait se rapprocher un danger imminent.

Seulement, je suis chez moi, je ne vois pas tellement ce qui pourrait m’arriver. Je retire mon manteau, l’accroche dans l’entrée et me rend à la cuisine pour faire la vaisselle de midi qui est restée dans l’évier.
Je me sens un peu mieux. Ca devait être passager comme sensation. Tant mieux, je ne me voyais pas passer la soirée comme ça.

Je retourne dans mon salon pour me détendre dans le canapé en attendant d’avoir faim pour préparer mon repas. Mon oppression revient instantanément, plus forte qu’avant néanmoins. Je regarde à nouveau la pièce pour m’assurer que rien n’est anormal. De nouveau je constate que rien a bougé.
C’est alors qu’une main se referme sur mon bras gauche. Enfin une main… Quand je baisse les yeux je constate qu’il s’agit plutôt d’une forme noir avec de longues griffes. Je retiens mon souffle, n’osant pas me retourner. La peur m’empêche de crier. Je sors mon téléphone de ma main libre et la créature m’immobilise le second bras. Je lâche mon téléphone et je me sens traînée vers l’arrière. Je ne peux pas résister, la force qui m’entraîne est beaucoup plus importante que la mienne. Je le sens.
Mon coeur bat tellement que j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Les larmes me brouillent la vue tellement je suis terrifiée. Je risque un regard sur le côté et ne vois qu’une forme noire et floue.
Je me sens alors soulevée de terre et la créature m’emmène dans le coeur de la nuit. Ma tête heurte violemment quelque chose et je sombre dans les ténèbres…


***

A bientôt pour la suite ! Ou pas... 
XOXO

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